Le temps semblait une éternité. Et pourtant, Maître Aventin se devait de me ramener à la dure réalité.
- Bien douce Kimy, il est temps pour toi que tu retournes à ton dortoir. Demain soir, après ton heure d'étude, tu viendras dans mon bureau. La porte sera ouverte. Tu te déshabilleras et te placeras dans cette même position, fesses face au canapé. Voici un cahier spécial que je t'offre. Tu y écriras les récits de nos rencontres. Tous les soirs en arrivant ici, tu me mettras sur la table basse, ton cahier de récit ainsi que le carnet de suivie de ta formation. As-tu bien compris Kimy ?
- Mais la porte sera ouverte et n'importe qui pourra entrer ?
- Oui et cela te pose un problème Kimy ? dit-il d'une voix narquoise et déjà toute émoustillé de la situation humiliante dans lequel il me plaçait.
- C'est que .., ben vous comprenez ... n'importe qui peut entrer.
- Oui Kimy, n'importe qui pourra entrer dans mon bureau. Et tu seras là pour montrer ce que j'ai de plus beau dans la pièce.
- Oh s'il vous plait, je vais être morte de honte, s'il vous plait.
- Ce n'est pas discutable Kimy. Tu dois apprendre maintenant à être fière de ce que tu es à mes yeux.
- Oh non je vous en supplie, je ne pourrai pas tenir.
- Et bien tant pis pour toi, tu seras alors sévèrement punie pour désobéissance. Encore des questions Kimy ?
Ne trouvant aucun argument à la situation, je répondis :
- Non aucune.
Une claque tomba sur mes fesses avec force.
- Non Maître, reprise-je aussitôt.
- Je préfère Kimy. La prochaine fois que tu oublieras j'augmenterai les claques jusqu'à ce que ceci devienne un automatisme pour toi. Est-ce bien compris ?
- Oui Maître.
- Très bien. Lèves-toi et rhabilles-toi. Demain je compte sur toi pour bien travailler et ne pas décevoir tes professeurs. Chaque fois que tu seras puni par eux, tu le seras aussi avec moi. Ma soumise doit être la meilleure sur tous les points.
Je quittais le bureau de Maître Aventin après avoir bien pris soin de lui souhaiter une bonne nuit. Le cahier qu'il m'avait offert porté un trigramme aux formes arrondies entremêlés avec dans les parties les plus larges, un point central. Un blason formé par une couronne de roses rouges et blanches entremêlées d'une chaîne en or ornait la couverture de cuir solide. En dessous "Carpe Diem" en lettre d'or et calligraphie anglaise ennoblissait l'ensemble.
En chemin, je retrouve May et Effie. Ewan. Immédiatement nous commençons à discuter de notre rencontre avec nos dominants respectifs. Au dortoir, Maely et Noâm faisaient de même.
Hawe ouvre doucement la porte et avance. Aucun de nous ne l'avons vu ni entendu et nous poursuivions à voix hautes nos récits de nos rencontres. Le temps s'était écoulé depuis notre retour et nous n'avions pas fait attention au couvre-feu que nous avions largement dépassé.
- Le couvre feu est à 26 heures/lumière. Il est 28 heures/lumière. Comment expliquez-vous cela ? Noâm je t'écoute.
Noâm se lève brusquement comme le veut les ordres, lorsqu'un adulte entre dans une pièce. Et tout en bégayant répondit :
- euhh ... Nous étions ... nous discu ... on vient juste d'arriver Madame.
- vous venez juste d'arrivée ? reprit-elle avec un ton de surprise.
- Nous n'avons pas vu l'heure Madame. Nous ... venions de rentrer ... et nous nous sommes laissés emporter par nos discussions.
- Oui c'est le moins que l'on puisse dire, jeune homme. Venez ici. Déculottez-vous et penchez vous vers l'avant, mains aux chevilles et les fesses vers vos camarades.
Noâm s'approche tête baissé. Tandis qu'Hawe montre sa douloureuse canne.
- Pour avoir désobéit au couvre-feu, vous allez chacun recevoir 6 coups de cannes.
Les coups étaient sévères et l'on voyait les bandes rouges diviser les fesses de chacun de nous.
- Mettez-vous au lit et dormez maintenant.
Tout le monde obéit et Hawe quitte le dortoir en y éteignant la lumière.
jeudi 18 septembre 2014
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