May arrive à son tour dans la salle de cours.
- Vous avez fini les filles ?
- Oui répondit Effie.
- Oh ma pauvre Kimy, tu as morflé apparemment. Faut qu'on fasse le nettoyage du dortoir et de la salle de bains. Hawe passe en revue l'intégralité de nos postes de travail. On a un peu de temps avant qu'elle arrive.
Dans le dortoir, les garçons et Maely sont déjà dans le nettoyage et le rangement. Il nous faut pas moins de dix minutes-lumière pour terminer notre travail. En attendant Hawe, je racontais à mes camarades ce qui m'était arrivé.
- Mince, elle est très sévère, réagit May.
- Oui, on n'a pas fini avec les punitions. Repris Noâm.
- On pourrait s'enfuir et partir loin de l'académie, proposa Evan.
- Et on fera comment pour survivre ici. On ne connait rien de ce monde et encore moins les dangers qui nous attendent. Ce ne serait pas très intelligent comme solution en ce moment. Répondit Noâm.
- J'suis d'accord avec toi Noâm. Même si pour l'instant, c'est ... L'enfer, ça reste notre seul moyen de découvrir en toute sécurité cette planète.
- Ça fait chier ! on va être tout le temps puni à ce rythme. Rien de ce que l'on fait ne convient. Râla Effie.
- On trouvera des choses sympas la rassura May.
- Chut, j'entends Hawe arriver, avertis-je mes amis.
Hawe, sans mot dire, passa le dortoir et la salle de bains en inspection. Tout était scrupuleusement vérifier jusqu'à la moindre plinthe au sol.
- Très bien jeunes éphèbes. Je viens de passer vos différents postes de travail en revue. Je vous félicite pour le sérieux que vous y avez apporté. À 7 heures-lumière, vous vous mettrez en rang devant le bâtiment. Noâm, tu es le plus âgé apparemment, tu seras donc le premier élève du jour de votre groupe. L'élève du jour est responsable du groupe. Le soir, après les cours et juste avant le repas, il viendra récupérer les consignes pour le lendemain. Il devra surveiller son exécution. Le matin au rapport, il présentera son groupe en indiquant l'effectif, les présents et les malades à l'ensemble du corps professoral présent ainsi que les autres élèves de l'académie. Il arrive que des élèves soient punis en public durant ce rapport. Ne soyez pas choqué par cela. Une bêtise qui met à mal l'Académie est sanctionnée devant l'ensemble de ses représentants afin que le pardon soit unanime. À l'issue, lorsque le directeur vous l'ordonnera, vous vous rendrez sur votre lieu de cours. Vous aurez tous les points de rencontre avec vos différents professeurs. Ne traînez pas en route, sans quoi vous serez punis. Sachez que je serai immédiatement avertie de tout manquement de chacun de vous. Si vous êtes puni de manière individuelle, je vous invite à me prévenir dans les 24 heures-lumière qui s'en suivront. Sans quoi, je serai obligée de convoquer l'éphèbe et je serai beaucoup moins tolérante. Rappelez-vous l'article 5 du règlement. Je vous souhaite une bonne première demi-journée à l'Académie. Si vous avez le moindre souci, je serai dans mon bureau. Je vous revois à midi.
samedi 31 mai 2014
Episode 08 : Une victoire éphémère.
J'étais en plein combat de DoomAffect. Un rêve comme j'avais bien souvent l'habitude d'en faire. J'étais une guerrière invincible au doux nom de CamilleLaMonstre. Enfin c'est ce que je croyais. Sans rien comprendre à ce qui m'arrivait, je me retrouve suspendue par les pieds, tenue fermement par deux prûgelians de la sécurité. Le réveil fut brutal.
- Qu'est-ce que vous faites ? Mais lâchez-moi. Au secours ! à l'aide ! May ! Maely ! Noâm ! les copains au secours ! m'écriais-je en voyant le sol si près de mon nez.
- Tu as un souci particulier ? me demanda Hawe.
- Hawe vous êtes là ! aidez-moi s'il vous plait. On veut m'enlever.
Hawe se place devant moi. Vu en contre-plongé, elle avait l'air encore plus gigantesque.
- Hier soir, tu as lu le règlement intérieur et j'ai dit qu'il serait applicable dès ce matin. En conséquence, vu que tu m'as désobéit, tu vas donc être punie.
Les gardes m'emmènent dans la salle de bain et m'attachent par les pieds à un de ces lustres en fer forgé. Hawe m'ôte mon vêtement en un geste rapide et précis. Je suis très gênée d'autant que les gardes sont là à me regarder. L'un d'eux attrape un tuyau. Et sur ordre d'Hawe, le second ouvre la vanne. Je suis saisie par la pression de cette eau qui fouette mon corps. La puissance est telle que j'ai l'impression de recevoir une multitude d'aiguilles sur tout le corps. Je tente d'échapper aux jets, mais en vain. Mouillée jusqu'au moindre interstice, je me sens complètement humiliée. Ils cessent sur ordre de la main d'Hawe. À l'aide d'une télécommande, elle fait tourner le lustre qui me place face au mur et dos à elle. Je perçois le mur s'éloigner progressivement me rapprochant de la sortie. En aurait-elle fini avec moi ?
- Hawe, s'il te plait arrête !
- Fais ta demande à mon robot-secrétaire. Il prendra les notes et m'en informera quand j'en aurai fini avec ta punition. Me dit-elle d'un ton aussi ironique que celui que je lui avais adressé à mon réveil.
Je compris alors que j'étais en très mauvaise posture.
- Comprend bien jeune éphèbe que tout au long de ton apprentissage, tu seras obligée d'obéir aux ordres que l'on te donne. Cela n'est pas fait pour te contrarier, mais pour t'apprendre à vivre correctement en collectivité. Or, ce matin lorsque je suis venue vous réveiller, tu as volontairement refusé de te lever et tu m'as insultée. C'est une double faute. Aussi, ta punition est adaptée à cela.
- Mais Hawe, je n'ai pas l'habitude moi. Je n'ai rien fait de mal. S'il te plait, relâche-moi.
- C'est prévu, Kimy . Mais seulement après ta punition. ... Attachez-lui les poignets, s'il vous plait.
Les deux gardes me saisirent les bras et me les attachèrent à la paroi des murs. Au même moment, mes jambes étaient écartées, offrant aux regards des gardes toute mon intimité. Je me mis à pleurer, honteuse de cette situation.
- Maintenant que tu es propre Kimy , je vais te fesser pour que tu te rappelles qu'ici lorsqu'un adulte s'adresse à toi, tu dois obéir sans l'insulter.
- Non Hawe, pitié ! Promis, je ne le referai plus.
- Çà, j'en doute vraiment. Peut-être que la punition t'aidera à réfléchir aux conséquences de tes actes.
Slash ! De ce bruit, strident s'ensuit alors une morsure aiguë sur mes fesses. L'eau sur mon corps ne me protège pas du tout. Une deuxième tombe, tout aussi douloureuse. Puis une troisième, une quatrième, et ainsi de suite. Je n'arrive plus à les compter. La douleur est telle que les seuls sons qui sortent de ma bouche sont des Ouch ! Aïe ! Ouille ! Je me dandine de droite et de gauche à chaque impact. Mes fesses sont en feu. Mes larmes se confondent avec l'eau de mon corps. Hawe s'arrête.
- Alors jeune éphèbe. Tu crois que tu vas continuer à insulter lorsqu'un adulte s'adresse à toi ?
- Mais c'est instinctif. Je n'ai pas fait exprès. Dis-je entre deux snifs incontrôlés.
- C'est toi qui décides. Et elle reprit la série de fouetter.
Je me dandine à nouveau. La chaleur est de plus en plus intense et les morsures de plus en plus cruelles.
- Stop ! Pitié ! J'ai mal !
Hawe s'arrête.
- Tu me parlais Kimy ?
- J'ai mal, Hawe, répétai-je dans une voix sanglotante.
- J'espère bien que tu as mal. C'est quand même une punition que tu reçois là.
- Oui Hawe. J'ai compris.
- Oui Madame, me reprit Hawe. Quand tu t'adresses à moi, c'est toujours par un "oui, Madame".
- Oui Madame, dis-je, expressément pensant que par cette acceptation, j'allais en finir enfin.
- Et c'est tout ce que tu as à me dire ?
- Oui Madame.
Hawe repris sa fouetter avec le même dynamisme. Je suis épuisée. La chaleur pénètre dans ma chair avec une sensation horrible d'une cuisson inductive.
- Je vous en supplie Madame. J'ai compris la leçon.
- Oui Kimy. Qu'as-tu donc à me dire ?
- Je m'excuse Madame. Dis-je pensant avoir saisi le sens de sa question.
- C'est bien Kimy, mais encore, tu n'as rien oublié de me dire ? ...
Elle me laisse un peu de temps pour trouver la réponse et repris.
- Te rappelles-tu l'article 12 du règlement ?
- L'article 12 ? Euh, non, je sais plus Madame.
- Tu le copieras 100 fois après les cours ce soir en salle de détention. Pour l'instant, je t'accorde la fin de la punition. Tu as été très courageuse. Détachez-là.
Les gardes me remettent les pieds au sol. Un vertige me destabilise et je titube un peu. Immédiatement, les gardes me saisissent les bras pour m'empêcher de tomber et de me faire mal.
- Bien Kimy. Enfile ta tenue et tu rejoins Effie en salle de cours. Elle t'attend avec impatience pour le nettoyage de la salle.
Je saisis la serviette que me tend Hawe. M'essuie et met mon uniforme. En passant devant la grande glace de la salle de bains, je peux voir les traces du martinet sur mes cuisses. Mon short semble avoir été programmé pour laisser bien visibles les marques des punitions, mais pas pour rafraîchir mes fesses et mes cuisses de cette braise qui brûle encore.
J'arrive dans la salle de cours. Effie me voyant arrivée sait que ma punition est terminée. Hawe leur avait interdit de venir dans le dortoir. Elle leur avait expliqué que mon mauvais comportement me priverait aussi de mon petit déjeuner. Et vu la journée qui nous attend, c'était pas la meilleure idée que j'avais eu là.
- ah ma pauvre Kimy. Tu viens de passer un mauvais moment, je vois. Je t'ai récupéré ceci au réfectoire, vu que tu devras attendre le repas de midi.
- Qu'est-ce que vous faites ? Mais lâchez-moi. Au secours ! à l'aide ! May ! Maely ! Noâm ! les copains au secours ! m'écriais-je en voyant le sol si près de mon nez.
- Tu as un souci particulier ? me demanda Hawe.
- Hawe vous êtes là ! aidez-moi s'il vous plait. On veut m'enlever.
Hawe se place devant moi. Vu en contre-plongé, elle avait l'air encore plus gigantesque.
- Hier soir, tu as lu le règlement intérieur et j'ai dit qu'il serait applicable dès ce matin. En conséquence, vu que tu m'as désobéit, tu vas donc être punie.
Les gardes m'emmènent dans la salle de bain et m'attachent par les pieds à un de ces lustres en fer forgé. Hawe m'ôte mon vêtement en un geste rapide et précis. Je suis très gênée d'autant que les gardes sont là à me regarder. L'un d'eux attrape un tuyau. Et sur ordre d'Hawe, le second ouvre la vanne. Je suis saisie par la pression de cette eau qui fouette mon corps. La puissance est telle que j'ai l'impression de recevoir une multitude d'aiguilles sur tout le corps. Je tente d'échapper aux jets, mais en vain. Mouillée jusqu'au moindre interstice, je me sens complètement humiliée. Ils cessent sur ordre de la main d'Hawe. À l'aide d'une télécommande, elle fait tourner le lustre qui me place face au mur et dos à elle. Je perçois le mur s'éloigner progressivement me rapprochant de la sortie. En aurait-elle fini avec moi ?
- Hawe, s'il te plait arrête !
- Fais ta demande à mon robot-secrétaire. Il prendra les notes et m'en informera quand j'en aurai fini avec ta punition. Me dit-elle d'un ton aussi ironique que celui que je lui avais adressé à mon réveil.
Je compris alors que j'étais en très mauvaise posture.
- Comprend bien jeune éphèbe que tout au long de ton apprentissage, tu seras obligée d'obéir aux ordres que l'on te donne. Cela n'est pas fait pour te contrarier, mais pour t'apprendre à vivre correctement en collectivité. Or, ce matin lorsque je suis venue vous réveiller, tu as volontairement refusé de te lever et tu m'as insultée. C'est une double faute. Aussi, ta punition est adaptée à cela.
- Mais Hawe, je n'ai pas l'habitude moi. Je n'ai rien fait de mal. S'il te plait, relâche-moi.
- C'est prévu, Kimy . Mais seulement après ta punition. ... Attachez-lui les poignets, s'il vous plait.
Les deux gardes me saisirent les bras et me les attachèrent à la paroi des murs. Au même moment, mes jambes étaient écartées, offrant aux regards des gardes toute mon intimité. Je me mis à pleurer, honteuse de cette situation.
- Maintenant que tu es propre Kimy , je vais te fesser pour que tu te rappelles qu'ici lorsqu'un adulte s'adresse à toi, tu dois obéir sans l'insulter.
- Non Hawe, pitié ! Promis, je ne le referai plus.
- Çà, j'en doute vraiment. Peut-être que la punition t'aidera à réfléchir aux conséquences de tes actes.
Slash ! De ce bruit, strident s'ensuit alors une morsure aiguë sur mes fesses. L'eau sur mon corps ne me protège pas du tout. Une deuxième tombe, tout aussi douloureuse. Puis une troisième, une quatrième, et ainsi de suite. Je n'arrive plus à les compter. La douleur est telle que les seuls sons qui sortent de ma bouche sont des Ouch ! Aïe ! Ouille ! Je me dandine de droite et de gauche à chaque impact. Mes fesses sont en feu. Mes larmes se confondent avec l'eau de mon corps. Hawe s'arrête.
- Alors jeune éphèbe. Tu crois que tu vas continuer à insulter lorsqu'un adulte s'adresse à toi ?
- Mais c'est instinctif. Je n'ai pas fait exprès. Dis-je entre deux snifs incontrôlés.
- C'est toi qui décides. Et elle reprit la série de fouetter.
Je me dandine à nouveau. La chaleur est de plus en plus intense et les morsures de plus en plus cruelles.
- Stop ! Pitié ! J'ai mal !
Hawe s'arrête.
- Tu me parlais Kimy ?
- J'ai mal, Hawe, répétai-je dans une voix sanglotante.
- J'espère bien que tu as mal. C'est quand même une punition que tu reçois là.
- Oui Hawe. J'ai compris.
- Oui Madame, me reprit Hawe. Quand tu t'adresses à moi, c'est toujours par un "oui, Madame".
- Oui Madame, dis-je, expressément pensant que par cette acceptation, j'allais en finir enfin.
- Et c'est tout ce que tu as à me dire ?
- Oui Madame.
Hawe repris sa fouetter avec le même dynamisme. Je suis épuisée. La chaleur pénètre dans ma chair avec une sensation horrible d'une cuisson inductive.
- Je vous en supplie Madame. J'ai compris la leçon.
- Oui Kimy. Qu'as-tu donc à me dire ?
- Je m'excuse Madame. Dis-je pensant avoir saisi le sens de sa question.
- C'est bien Kimy, mais encore, tu n'as rien oublié de me dire ? ...
Elle me laisse un peu de temps pour trouver la réponse et repris.
- Te rappelles-tu l'article 12 du règlement ?
- L'article 12 ? Euh, non, je sais plus Madame.
- Tu le copieras 100 fois après les cours ce soir en salle de détention. Pour l'instant, je t'accorde la fin de la punition. Tu as été très courageuse. Détachez-là.
Les gardes me remettent les pieds au sol. Un vertige me destabilise et je titube un peu. Immédiatement, les gardes me saisissent les bras pour m'empêcher de tomber et de me faire mal.
- Bien Kimy. Enfile ta tenue et tu rejoins Effie en salle de cours. Elle t'attend avec impatience pour le nettoyage de la salle.
Je saisis la serviette que me tend Hawe. M'essuie et met mon uniforme. En passant devant la grande glace de la salle de bains, je peux voir les traces du martinet sur mes cuisses. Mon short semble avoir été programmé pour laisser bien visibles les marques des punitions, mais pas pour rafraîchir mes fesses et mes cuisses de cette braise qui brûle encore.
J'arrive dans la salle de cours. Effie me voyant arrivée sait que ma punition est terminée. Hawe leur avait interdit de venir dans le dortoir. Elle leur avait expliqué que mon mauvais comportement me priverait aussi de mon petit déjeuner. Et vu la journée qui nous attend, c'était pas la meilleure idée que j'avais eu là.
- ah ma pauvre Kimy. Tu viens de passer un mauvais moment, je vois. Je t'ai récupéré ceci au réfectoire, vu que tu devras attendre le repas de midi.
Episode 07 : Réveil matin
Il est 5 heures-lumière. Notre sommeil est profond et paisible. Soudain une sonnerie au rythme dynamique et assourdissant retentit violemment dans le dortoir. Au même moment, Hawe ouvre la porte et dans un enthousiasme à nous faire bondir s'écria :
- Debout les enfants. Vous avez exactement 20 minutes-lumière pour faire votre toilette. Je passe vous chercher pour aller déjeuner.
May surprise par le tohu-bohu matinal dans un bond incontrôlé tomba du lit. Effie saisit son coussin et le posa sur sa tête. Maely semble perdue et cherche du regard à se repérer. Noâm se retourne dans son lit et se faufile tout au fond de ses draps. Evan se lève rapidement pour profiter en premier de la salle de bain. Quant à moi, il est hors de question que je sois réveillée dans ces conditions. Je saisis mon coussin et le balance violemment sur Hawe.
- Kimy ! s'écria-t-elle. Tu veux que je t'aide à te lever de meilleure humeur ?
- Il est 5 heures-lumière et j'ai encore sommeil. Revenez me voir dans 3 heures. Et faites pas de bruit pendant que je me repose.
- Je te conseille de te lever rapidement, sans quoi je me ferai un plaisir de m'occuper de toi dès ce matin.
- J'm'en tape. J'veux dormir. C'est tout.
- Les autres dépêchez-vous à faire votre toilette, il vous reste 10 min.
A six à se laver avec deux lavabos et une douche, faut avouer que ça fait short, d'autant qu'on a aucune intimité dans cet espace. Evan sort de la salle de toilette. Il ne reste plus que 10 min. May, Effie et Maely se précipitent à leur tour. Noâm les encourage à presser le pas. Pendant ce temps j'essaie de poursuivre ma nuit. J'ai tout de même du mal avec tout ce vacarme.
- Kimy ! le temps s'écoule. Me rappela Hawe avec calme.
- Contactez mon robot secrétaire et donnez les lui les consignes de la journée. Pendant ce temps je dors. Ne pas me déranger.
- Noâm plus que 5 minutes annonce Hawe.
Tout le monde est prêt, enfin tous sauf moi bien sûr.
- Très bien, allons déjeuner, ordonna Hawe.
Je reste bien au chaud dans mon lit douillet. Ravie d'avoir réussi à imposer un temps de sommeil supplémentaire. Je me rendors sans grande difficulté et plonge rapidement dans un rêve merveilleux.
Trente minutes lumières se sont écoulés. Hawe distribue les tâches d'intérêt général. May et Maely se retrouve de nettoyage du bureau d'Hawe. Noâm et Evan de désherbage de l'entrée du bâtiment. Effie et moi sommes chargées de la salle de classe. Tout le monde se rend à son poste de travail. Effie râle d'être seule à sa tâche et me bénit en marmonnant dans ses lèvres. Pendant ce temps, Hawe revient dans le dortoir s'occuper de mon cas.
- Debout les enfants. Vous avez exactement 20 minutes-lumière pour faire votre toilette. Je passe vous chercher pour aller déjeuner.
May surprise par le tohu-bohu matinal dans un bond incontrôlé tomba du lit. Effie saisit son coussin et le posa sur sa tête. Maely semble perdue et cherche du regard à se repérer. Noâm se retourne dans son lit et se faufile tout au fond de ses draps. Evan se lève rapidement pour profiter en premier de la salle de bain. Quant à moi, il est hors de question que je sois réveillée dans ces conditions. Je saisis mon coussin et le balance violemment sur Hawe.
- Kimy ! s'écria-t-elle. Tu veux que je t'aide à te lever de meilleure humeur ?
- Il est 5 heures-lumière et j'ai encore sommeil. Revenez me voir dans 3 heures. Et faites pas de bruit pendant que je me repose.
- Je te conseille de te lever rapidement, sans quoi je me ferai un plaisir de m'occuper de toi dès ce matin.
- J'm'en tape. J'veux dormir. C'est tout.
- Les autres dépêchez-vous à faire votre toilette, il vous reste 10 min.
A six à se laver avec deux lavabos et une douche, faut avouer que ça fait short, d'autant qu'on a aucune intimité dans cet espace. Evan sort de la salle de toilette. Il ne reste plus que 10 min. May, Effie et Maely se précipitent à leur tour. Noâm les encourage à presser le pas. Pendant ce temps j'essaie de poursuivre ma nuit. J'ai tout de même du mal avec tout ce vacarme.
- Kimy ! le temps s'écoule. Me rappela Hawe avec calme.
- Contactez mon robot secrétaire et donnez les lui les consignes de la journée. Pendant ce temps je dors. Ne pas me déranger.
- Noâm plus que 5 minutes annonce Hawe.
Tout le monde est prêt, enfin tous sauf moi bien sûr.
- Très bien, allons déjeuner, ordonna Hawe.
Je reste bien au chaud dans mon lit douillet. Ravie d'avoir réussi à imposer un temps de sommeil supplémentaire. Je me rendors sans grande difficulté et plonge rapidement dans un rêve merveilleux.
Trente minutes lumières se sont écoulés. Hawe distribue les tâches d'intérêt général. May et Maely se retrouve de nettoyage du bureau d'Hawe. Noâm et Evan de désherbage de l'entrée du bâtiment. Effie et moi sommes chargées de la salle de classe. Tout le monde se rend à son poste de travail. Effie râle d'être seule à sa tâche et me bénit en marmonnant dans ses lèvres. Pendant ce temps, Hawe revient dans le dortoir s'occuper de mon cas.
dimanche 25 mai 2014
Episode 06 : Le règlement intérieur
Effie se relève rouge de honte. Après avoir remonté sa culotte, elle tente d'en faire autant avec son short. Jusqu'à présent, les tenues s'adaptées automatiquement. Mais là, c'est à ni rien comprendre. Le short déchiré ne se réparait pas.
- Hawe, pourquoi son short ne se répare pas ? demandais-je.
- parce que j'ai bloqué provisoirement le programme afin qu'Effie comprenne qu'on se doit toujours d'assumer sa bêtise. Résister au point de déchirer un vêtement, même si celui-ci est capable de se réparer tout seul, n'est pas acceptable. Je verrai en venant vous chercher pour le repas, si elle mérite de l'avoir à nouveau convenable.
- Hawe, s'il vous plait, supplia Effie.
- Tu es punie Effie, répondit Hawe d'une voix douce et calme. Tu dois retenir la leçon. C'est pour ton bien. Et maintenant, allez dans votre dortoir.
Effie tenant bon gré mal gré son short déchiré eu beaucoup de mal pour se déplacer dans les couloirs lumineux du bâtiment. Des élèves souriaient en voyant Effie raser les murs.
Situé au dessus du bureau d'Hawe, le dortoir, d'un rouge chaleureux, nous accueille avec surprise. Les matelas disposés en étoiles sont moelleux et fort agréables. Evan en teste la solidité en se jetant dessus. Il rebondit jusqu'à une totale stabilisation. Au milieu, une sorte de table basse sur laquelle est posée une télécommande. May la saisit et par intuition tente d'en comprendre le fonctionnement. Soudain, une image en 4 dimensions apparaît. Nous pouvons y apprécier la forme complète de chaque acteurs, comme si nous étions dans le studio avec eux. Nous tournons autour de la table pour en apprécier le rendu.
- Frenchpolis là-dessus, ce doit être le top ! s'exclama Maely.
- Faudrait qu'on puisse le connecter ici et pas sûr qu'on va nous le mettre, répondit Nôam.
Une ouverture au fond de la pièce donne accès à la salle de toilette. La cuvette pour satisfaire ses besoins possèdent plusieurs boutons : une chasse d'eau, mais aussi un bouton d'eau chaude et froid dont le jet se dirige vers le haut, et un autre qui envoie de l'air chaud.
- C'est pour ce laver le cul et le sécher ! s'exclaffa Effie.
Un miroir recouvre l'intégralité du mur. Sous les lavabos, un meuble de forme arrondit et haut. Difficile de savoir à quoi il sert. La douche est spacieuse. Les accessoires très long permette un usage à chaque extrémité de l'espace prévu pour ça. Au milieu, une baignoire transparente. Des lustres, avec des crochets siègent au dessus de la douche et de la baignoire. Un placard fermé à clef nous intrigue.
- Faudra trouver un moyen de l'ouvrir, dis-je. - et pourquoi ne pas demander à Hawe la clef ? poursuivis May. - oui c'est pas idiot. On verra tout à l'heure. Hawe entre dans le dortoir. - Alors jeunes éphèbes comment trouvez-vous votre lieu de repos ? - C'est très agréable et vraiment au top de la technologie, répondis-je. - Nous sommes très pointilleux sur l'hygiène de vie et corporelle, repris Hawe d'une voix douce et calme. Je tiens à ce que ces pièces soient toujours propres quand j'arrive. Je passerai au moins deux fois par jour dans vos chambres. Gare à vous si ce n'est pas propre. Tous les soirs, je vous donnerai les zones d'entretien qui seront à votre charge. Et seulement une fois que j'aurai validé la propreté vous pourrez aller en cours. Attention, tout retard dans un cours sera sanctionné. A vous d'être à l'heure. Autre point, voici le règlement intérieur. Dès demain, il sera en vigueur. Dans la cantine que je vous ai fait monter, vous trouverez de quoi vous restaurer. Demain, je vous montrerai le réfectoire. Extinction des feux à 22 heures-lumières. Reposez-vous bien. Hawe nous remis un document très joliment décoré sur lequel douze phrases sont écrites :
- Hawe, pourquoi son short ne se répare pas ? demandais-je.
- parce que j'ai bloqué provisoirement le programme afin qu'Effie comprenne qu'on se doit toujours d'assumer sa bêtise. Résister au point de déchirer un vêtement, même si celui-ci est capable de se réparer tout seul, n'est pas acceptable. Je verrai en venant vous chercher pour le repas, si elle mérite de l'avoir à nouveau convenable.
- Hawe, s'il vous plait, supplia Effie.
- Tu es punie Effie, répondit Hawe d'une voix douce et calme. Tu dois retenir la leçon. C'est pour ton bien. Et maintenant, allez dans votre dortoir.
Effie tenant bon gré mal gré son short déchiré eu beaucoup de mal pour se déplacer dans les couloirs lumineux du bâtiment. Des élèves souriaient en voyant Effie raser les murs.
Situé au dessus du bureau d'Hawe, le dortoir, d'un rouge chaleureux, nous accueille avec surprise. Les matelas disposés en étoiles sont moelleux et fort agréables. Evan en teste la solidité en se jetant dessus. Il rebondit jusqu'à une totale stabilisation. Au milieu, une sorte de table basse sur laquelle est posée une télécommande. May la saisit et par intuition tente d'en comprendre le fonctionnement. Soudain, une image en 4 dimensions apparaît. Nous pouvons y apprécier la forme complète de chaque acteurs, comme si nous étions dans le studio avec eux. Nous tournons autour de la table pour en apprécier le rendu.
- Frenchpolis là-dessus, ce doit être le top ! s'exclama Maely.
- Faudrait qu'on puisse le connecter ici et pas sûr qu'on va nous le mettre, répondit Nôam.
Une ouverture au fond de la pièce donne accès à la salle de toilette. La cuvette pour satisfaire ses besoins possèdent plusieurs boutons : une chasse d'eau, mais aussi un bouton d'eau chaude et froid dont le jet se dirige vers le haut, et un autre qui envoie de l'air chaud.
- C'est pour ce laver le cul et le sécher ! s'exclaffa Effie.
Un miroir recouvre l'intégralité du mur. Sous les lavabos, un meuble de forme arrondit et haut. Difficile de savoir à quoi il sert. La douche est spacieuse. Les accessoires très long permette un usage à chaque extrémité de l'espace prévu pour ça. Au milieu, une baignoire transparente. Des lustres, avec des crochets siègent au dessus de la douche et de la baignoire. Un placard fermé à clef nous intrigue.
- Faudra trouver un moyen de l'ouvrir, dis-je. - et pourquoi ne pas demander à Hawe la clef ? poursuivis May. - oui c'est pas idiot. On verra tout à l'heure. Hawe entre dans le dortoir. - Alors jeunes éphèbes comment trouvez-vous votre lieu de repos ? - C'est très agréable et vraiment au top de la technologie, répondis-je. - Nous sommes très pointilleux sur l'hygiène de vie et corporelle, repris Hawe d'une voix douce et calme. Je tiens à ce que ces pièces soient toujours propres quand j'arrive. Je passerai au moins deux fois par jour dans vos chambres. Gare à vous si ce n'est pas propre. Tous les soirs, je vous donnerai les zones d'entretien qui seront à votre charge. Et seulement une fois que j'aurai validé la propreté vous pourrez aller en cours. Attention, tout retard dans un cours sera sanctionné. A vous d'être à l'heure. Autre point, voici le règlement intérieur. Dès demain, il sera en vigueur. Dans la cantine que je vous ai fait monter, vous trouverez de quoi vous restaurer. Demain, je vous montrerai le réfectoire. Extinction des feux à 22 heures-lumières. Reposez-vous bien. Hawe nous remis un document très joliment décoré sur lequel douze phrases sont écrites :
Règlement intérieur des Ephèbes
1 - Toujours baisser les yeux en présence d'un adulte, sauf à la demande de ce dernier.
2 - Toujours obéir aux ordres donnés par un adulte.
3 - Toujours avoir une posture correcte : jambe et bras non croisé.
4 - Rester humble et correct en tout temps et tout lieu.
5 - Avouer ses fautes et accepter les punitions qui en découlent.
6 - Les temps libres sont consacrés à la découverte du BDSM. Seul le tuteur décide de ce qu'il souhaite faire découvrir et avec qui.
7 - L'hygiene doit être irréprochable. Le tuteur et/ou le médecin peut demander à ce qu'une vérification soit réalisé à tout moment et n'importe où.
8 - Le mensonge ou l'omission sera sanctionné sévèrement.
9 - Les tenues décidées par le tuteur devront être portée avec honneur.
10 - Lors des rencontres disciplinaires, l'Ephèbe se devra d'agir de la même manière qu'avec son tuteur envers quiconque.
11 - Le corps d'un Ephèbe doit être intégralement mis à la disposition du tuteur.
12 - A l'issue de chaque punition, l'Ephèbe remerciera le tuteur.- Notez les questions éventuelles, nous y répondrons demain.
vendredi 23 mai 2014
Episode 05 : La fessée
- "Votre conduite à bord de votre vaisseau nous laisse penser que vous êtes dangereux pour l'équilibre de notre peuple. Vous serez donc maintenu à vie dans notre prison à l'isolation. Toutefois, nous pourrions envisager une autre solution qui est un processus d'intégration au sein de notre peuple. Si vous l'acceptez, vous serez conduit à l'académie du Dragon d'Or, où vous serez pris en charge par notre équipe éducative. Vous y recevrez la formation indispensable pour une bonne intégration dans nos rangs. Vous pourrez alors vous présentez pour le rituel du Magisthuria qui vous attribuera si vous le réussissez votre titre d'adulte au sein de notre société. Que choisissez-vous ? "
Noâm pris la parole pour nous tous et acquiesca. Ce qui ne fut pas du goût d'Effie.
- "Excellente décision. Nous vous considérons donc dès à présent comme nos éphèbes. Hawe sera votre tutrice principale. Elle est votre représentante légale et notre intermédiaire. Vous lui devrez obéissance et respect. Vous allez à présent être conduit à l'académie, où vous y recevrez vos uniformes ainsi que le règlement de discipline générale et le programme de votre formation avant de rejoindre votre dortoir. Nous sommes heureux de vous compter parmi nous."
Arrivée à l'académie, Hawe nous réunit dans son bureau.
- "Bienvenue à l'Académie des Dragons d'or. Voici votre emploi du temps."
Nous avons du sport, des cours de prügelian, des cours de biologie et de physique quantique, mais aussi un temps libre contrôlé.
- Hawe que signifie "temps libre contrôlé" demandai-je.
- Une fois nos tâches quotidiennes réalisées et abouties, nous nous réunissons dans un lieu pour pratiquer notre passe-temps favoris : la pratique du BDSM. Nous pouvons jouer à deux ou à plusieurs selon nos envies du moment que nous prenons soin de définir avant de commencer. Nous allons donc vous initier à nos pratiques BDSM. En tant Ephèbe vous prendrez le rôle de soumis. Vous pourrez ainsi comprendre les différents ressentis de celui qui reçoit. Lorsque vous aurez réussi votre passage à l'âge adulte, vous pourrez alors choisir le rôle qui vous convient le mieux au moment de jouer.
- "Anqui" ! Qu'est-ce que c'est encore ce "biztruc" ? S'interroge Effie.
- C'est l'apprentissage de la sexualité dans tout son art. Nous avons des concours qui mettent en valeur la qualité des séances.
- "Tu déconnes là, Hawe ! Tu penses pas que je vais suivre aveuglément sans rien faire ? " Repris Effie.
- "Tout d'abord jeune fille, tu vas me vouvoyer, car ici ce n'est pas toi qui prend les décisions, mais moi. Ensuite, tu vas opter pour un langage moins vulgaire. " Répondit Hawe.
- "t'as qu'à croire que je vais t'obéir. Je ne l'ai jamais fait avant et il est hors de question que je commence aujourd'hui."
- "Très bien Effie. Tu me donnes donc l'occasion de démontrer ce que le mot "discipline" signifie chez nous. Et pour commencer la leçon, tu vas recevoir une fessée devant tes camarades."
- Une fessée ! S'exclame-t-elle tout étonnée. C'est quoi ce bordel encore ?
Hawe s'installe sur une chaise et par un mouvement rapide, saisit le bras de la pauvre Effie. Sans comprendre ce qu'il lui arrivait, elle l'allongea sur ses genoux. La chaise bien trop haute pour Effie, l'empêchait de toucher le sol, à la grande joie d'Hawe.
Les claques commencent à tomber.
- "Petite leçon de biologie les enfants. Connaissez-vous les muscles fessiers ? "
- "J'ai lu ça quelque part dans un e-book. Mais je ne saurai dire exactement" répondit May.
- "Ce sont les muscles les plus puissants de notre organisme. Leur entretien est très important..."
Durant les explications, Hawe continuait à taper la pauvre Effie.
- "bon, ça va là, on a compris ce qu'étaient les muscles fessiers. Lâchez-moi maintenant." Interrompu Effie.
- "Certainement pas jeune fille. Toi, tu vas apprendre aujourd'hui ce que signifie "être punie".
Hawe sur ses mots augmente la cadence. Le rythme soutenu des claques s'abattant sur les fesses était tel qu'il paraissait bien difficile d'y échapper. Effie sentant les coups bien plus marqués et plus douloureuses, tentent quelques mouvements évitement. Mais sans aucun appui pour l'aider, elle du faire montre de plus d'ingéniosité, tout en se balançant au rythme des claques sur les genoux d'Hawe.
Ce signe était suffisant pour Hawe qui décide alors d’accroître l'intensité. Elle s'apprête à tirer le short d'Effie jusqu'au genou. La jeune fille attrapa sa ceinture et l'agrippa fortement. Elle pensait ainsi éviter la descente de son vêtement. Mais le tissu en ennemi du moment, se déchira, laissant un trou béant au dessus de la petite culotte.
- "tu as une excellente idée que de vouloir te débarrasser de ce short qui aurait caché le résultat de la fessée. Tu devras rejoindre ton dortoir en petite culotte. Cela va être charmant".
Effie n'avait pas réfléchi à cela et se trouva fort mal, à l'idée de se promener en petite culotte. Les claques reprirent plus fortes et plus fréquentes.
- "Ça va Hawe, j'ai compris, je vais être polie. Mais bordel, cessez cela", gémit Effie.
- "J'ai presque failli y croire Effie, mais non, tu persistes à utiliser un vocabulaire fort contrariant pour mes oreilles."
Entre les "paf !" les "clack", les "ouch" et les "aïe", nous ne savions plus quoi faire. Nous nous regardions cherchant en chacun de nous un signe réconfortant. Le rouge et la gêne semblait transpirer de nos pores. Nous étions momifiés trouvant nos vêtements de plus en plus étroit. Cette situation nouvelle suscitée bien des émotions sur un panel aussi large que paradoxal.
Je regardais mes camarades osant espérer qu'ils ressentaient tout comme moi, ce picotement intérieur qui titille le plaisir et le courant froid qui saisissait mon corps à l'idée même qu'un jour, moi aussi je risquais de me retrouver dans cette situation.
- "Alors jeune fille, tu vas toujours parler comme tu l'as fait ?"
- "Non Hawe. Je ne le ferai plus." Répondit Effie espérant par ces mots faire cesser la correction.
Elle n'avait pas vraiment mal, mais la situation était tellement honteuse qu'elle en avait perdu tous les moyens. Et malgré la chaleur qui se propageait sur ses fesses, elle ressentait une humidité entre ses cuisses, signe d'un plaisir en cours.
- "Voilà une sage décision."
Et sur ces mots, Hawe s'apprête à ôter la seule défense restante à la jeune fille, une culotte déjà souillée par le plaisir que lui procurait la fessée. Effie se cambre brusquement, puis se propulse vers l'arrière, espérant par ce geste fuir cette situation ingrate. Mais Hawe la rattrape par le poignet et dans un mouvement de rotation la ramène à elle, et la bascule à nouveau sur ses genoux. Elle pris le poignet, le positionna d'une manière qui semblait très douloureuse pour Effie qui, contrainte de force, se soumis. Les claques reprirent plus vives et plus rapides, obligeant Effie à gesticuler au point où son intimité se présenta sans pudeur aux spectateurs.
La fessée terminée, Hawe caressa le bouton de rose.
- "J'espère que ce fessardage te servira de leçon Effie. Relève-toi et rhabille-toi. Allez dans votre dortoir. Le repas est prévu dans 1 heure-lumière. Ne soyez pas en retard."
Noâm pris la parole pour nous tous et acquiesca. Ce qui ne fut pas du goût d'Effie.
- "Excellente décision. Nous vous considérons donc dès à présent comme nos éphèbes. Hawe sera votre tutrice principale. Elle est votre représentante légale et notre intermédiaire. Vous lui devrez obéissance et respect. Vous allez à présent être conduit à l'académie, où vous y recevrez vos uniformes ainsi que le règlement de discipline générale et le programme de votre formation avant de rejoindre votre dortoir. Nous sommes heureux de vous compter parmi nous."
Arrivée à l'académie, Hawe nous réunit dans son bureau.
- "Bienvenue à l'Académie des Dragons d'or. Voici votre emploi du temps."
Nous avons du sport, des cours de prügelian, des cours de biologie et de physique quantique, mais aussi un temps libre contrôlé.
- Hawe que signifie "temps libre contrôlé" demandai-je.
- Une fois nos tâches quotidiennes réalisées et abouties, nous nous réunissons dans un lieu pour pratiquer notre passe-temps favoris : la pratique du BDSM. Nous pouvons jouer à deux ou à plusieurs selon nos envies du moment que nous prenons soin de définir avant de commencer. Nous allons donc vous initier à nos pratiques BDSM. En tant Ephèbe vous prendrez le rôle de soumis. Vous pourrez ainsi comprendre les différents ressentis de celui qui reçoit. Lorsque vous aurez réussi votre passage à l'âge adulte, vous pourrez alors choisir le rôle qui vous convient le mieux au moment de jouer.
- "Anqui" ! Qu'est-ce que c'est encore ce "biztruc" ? S'interroge Effie.
- C'est l'apprentissage de la sexualité dans tout son art. Nous avons des concours qui mettent en valeur la qualité des séances.
- "Tu déconnes là, Hawe ! Tu penses pas que je vais suivre aveuglément sans rien faire ? " Repris Effie.
- "Tout d'abord jeune fille, tu vas me vouvoyer, car ici ce n'est pas toi qui prend les décisions, mais moi. Ensuite, tu vas opter pour un langage moins vulgaire. " Répondit Hawe.
- "t'as qu'à croire que je vais t'obéir. Je ne l'ai jamais fait avant et il est hors de question que je commence aujourd'hui."
- "Très bien Effie. Tu me donnes donc l'occasion de démontrer ce que le mot "discipline" signifie chez nous. Et pour commencer la leçon, tu vas recevoir une fessée devant tes camarades."
- Une fessée ! S'exclame-t-elle tout étonnée. C'est quoi ce bordel encore ?
Hawe s'installe sur une chaise et par un mouvement rapide, saisit le bras de la pauvre Effie. Sans comprendre ce qu'il lui arrivait, elle l'allongea sur ses genoux. La chaise bien trop haute pour Effie, l'empêchait de toucher le sol, à la grande joie d'Hawe.
Les claques commencent à tomber.
- "Petite leçon de biologie les enfants. Connaissez-vous les muscles fessiers ? "
- "J'ai lu ça quelque part dans un e-book. Mais je ne saurai dire exactement" répondit May.
- "Ce sont les muscles les plus puissants de notre organisme. Leur entretien est très important..."
Durant les explications, Hawe continuait à taper la pauvre Effie.
- "bon, ça va là, on a compris ce qu'étaient les muscles fessiers. Lâchez-moi maintenant." Interrompu Effie.
- "Certainement pas jeune fille. Toi, tu vas apprendre aujourd'hui ce que signifie "être punie".
Hawe sur ses mots augmente la cadence. Le rythme soutenu des claques s'abattant sur les fesses était tel qu'il paraissait bien difficile d'y échapper. Effie sentant les coups bien plus marqués et plus douloureuses, tentent quelques mouvements évitement. Mais sans aucun appui pour l'aider, elle du faire montre de plus d'ingéniosité, tout en se balançant au rythme des claques sur les genoux d'Hawe.
Ce signe était suffisant pour Hawe qui décide alors d’accroître l'intensité. Elle s'apprête à tirer le short d'Effie jusqu'au genou. La jeune fille attrapa sa ceinture et l'agrippa fortement. Elle pensait ainsi éviter la descente de son vêtement. Mais le tissu en ennemi du moment, se déchira, laissant un trou béant au dessus de la petite culotte.
- "tu as une excellente idée que de vouloir te débarrasser de ce short qui aurait caché le résultat de la fessée. Tu devras rejoindre ton dortoir en petite culotte. Cela va être charmant".
Effie n'avait pas réfléchi à cela et se trouva fort mal, à l'idée de se promener en petite culotte. Les claques reprirent plus fortes et plus fréquentes.
- "Ça va Hawe, j'ai compris, je vais être polie. Mais bordel, cessez cela", gémit Effie.
- "J'ai presque failli y croire Effie, mais non, tu persistes à utiliser un vocabulaire fort contrariant pour mes oreilles."
Entre les "paf !" les "clack", les "ouch" et les "aïe", nous ne savions plus quoi faire. Nous nous regardions cherchant en chacun de nous un signe réconfortant. Le rouge et la gêne semblait transpirer de nos pores. Nous étions momifiés trouvant nos vêtements de plus en plus étroit. Cette situation nouvelle suscitée bien des émotions sur un panel aussi large que paradoxal.
Je regardais mes camarades osant espérer qu'ils ressentaient tout comme moi, ce picotement intérieur qui titille le plaisir et le courant froid qui saisissait mon corps à l'idée même qu'un jour, moi aussi je risquais de me retrouver dans cette situation.
- "Alors jeune fille, tu vas toujours parler comme tu l'as fait ?"
- "Non Hawe. Je ne le ferai plus." Répondit Effie espérant par ces mots faire cesser la correction.
Elle n'avait pas vraiment mal, mais la situation était tellement honteuse qu'elle en avait perdu tous les moyens. Et malgré la chaleur qui se propageait sur ses fesses, elle ressentait une humidité entre ses cuisses, signe d'un plaisir en cours.
- "Voilà une sage décision."
Et sur ces mots, Hawe s'apprête à ôter la seule défense restante à la jeune fille, une culotte déjà souillée par le plaisir que lui procurait la fessée. Effie se cambre brusquement, puis se propulse vers l'arrière, espérant par ce geste fuir cette situation ingrate. Mais Hawe la rattrape par le poignet et dans un mouvement de rotation la ramène à elle, et la bascule à nouveau sur ses genoux. Elle pris le poignet, le positionna d'une manière qui semblait très douloureuse pour Effie qui, contrainte de force, se soumis. Les claques reprirent plus vives et plus rapides, obligeant Effie à gesticuler au point où son intimité se présenta sans pudeur aux spectateurs.
La fessée terminée, Hawe caressa le bouton de rose.
- "J'espère que ce fessardage te servira de leçon Effie. Relève-toi et rhabille-toi. Allez dans votre dortoir. Le repas est prévu dans 1 heure-lumière. Ne soyez pas en retard."
mercredi 21 mai 2014
Episode 04 : Le Grand Conseil
Hawe nous conduit dans un dédale de couloirs. Dès qu'elle croise un compatriote, elle, ainsi que les gardes, les saluent d'un hochement de tête qui leur est immédiatement rendu. Nous arrivons devant une porte vitrée derrière laquelle un long véhicule de transport est stationné. Nous prenons place à bord.
- "Dojo du Dragon blanc", annonce-t-elle à la machine.
Le véhicule ferme automatiquement les ouvertures et démarre. Des lignes parallèles jonchent le sol. Mécaniquement, il se positionne sur l'une d'entre elle et prend progressivement de la vitesse.
Nous traversons une place divisée en espace verdoyant et rafraîchissant. Des camaïeux de rose et de rouge pigmentent harmonieusement les zones délicatement dessinées à l'aide de supports végétaux. Des oiseaux aux couleurs chatoyantes chantent gaiement. Nous croisons d'autres humanoïdes qu'Hawe et les gardes saluent amicalement instinctivement. La ville aux bâtiments arrondis est très accueillante. Le véhicule entre dans un sous-terrain et se gare.
Nous marchons jusqu'à une grande salle blanc et noir. De chaque côté de la porte, deux humanoïdes semblables à ceux qui nous accompagnent sont figés. L'un d'entre nous interpelle :
- Votre convocation s'il vous plait, Madame.
Hawe sort un document à l'en-tête du dragon blanc. Dessus, les gardes peuvent y lire l'ordre reçu de nous présenter devant le Grand Conseil du Dojo du Dragon Blanc.
- Très bien, vous pouvez entrer.
Une pièce blanche apparaît alors. Des bancs de plaques imbriquées multicolores font face à une tribune plus solennelle. Les sièges de couleurs différentes sont regroupés par paire, avec en son centre deux sièges blancs. Une mélodie cristalline brise le silence sage de la pièce. Hawe nous demande de nous lever par un geste de la main. Effie s'y refuse. En file indienne des humanoïdes vêtus d'une toge de couleur et d'une capuche blanche entre dans la salle et rejoigne le siège à leur couleur.
Le plus âgé des sages reconnaissable à sa longue barbe blanche, nous invite à nous asseoir. Et ouvre la séance.
- "Session du Terra2325E43 portant sur le devenir de nos jeunes terriens du vaisseau l'Indomptable. Maître Zachariel, je vous laisse la parole."
Zachariel est un maître réputé pour sa parole pondéré. Il est régulièrement sollicité pour présenter les situations.
-"Le Terra2325E36, un groupe de jeune terrien selon les informations récupérées sur leur carnet de bord, ont été récupérés in extremis de la mort. Le vaisseau l'Indomptable présentait de graves avaries internes. L'absence de l'entretien élémentaire a entraîné la rupture progressive des composants électroniques. Des déchets multiples obstruaient les circuits divers d'alimentation. Des animaux de compagnie, rats et souris ont proliféré détruisant de nombreux câbles électroniques. Les robots mécaniciens se sont rapidement retrouvés dépassés par la multitude de problèmes technique. L'ordinateur central a déclenché le système de cryogénie afin de sauver autant que possible l'équipage. Le carnet indique que le système s'est arrêté depuis 5 mois-lumières.
Le vaisseau l'Indomptable est trop endommagé pour pouvoir à nouveau repartir. Nous pensons pouvoir les réparer, mais les informations pour les ramener sur la planète Terre ont été effacées par le système de sécurité. Nous pensons qu'il s'agissait d'un programme type cyanure pour la protection du peuple terrien. Même si le vaisseau pourra revoler, les enfants ne pourront plus repartir sur la planète terre."
Cette annonce nous glaça. Nous comprenions dès lors que nous étions condamnés à rester sur cette planète.
- "Dojo du Dragon blanc", annonce-t-elle à la machine.
Le véhicule ferme automatiquement les ouvertures et démarre. Des lignes parallèles jonchent le sol. Mécaniquement, il se positionne sur l'une d'entre elle et prend progressivement de la vitesse.
Nous traversons une place divisée en espace verdoyant et rafraîchissant. Des camaïeux de rose et de rouge pigmentent harmonieusement les zones délicatement dessinées à l'aide de supports végétaux. Des oiseaux aux couleurs chatoyantes chantent gaiement. Nous croisons d'autres humanoïdes qu'Hawe et les gardes saluent amicalement instinctivement. La ville aux bâtiments arrondis est très accueillante. Le véhicule entre dans un sous-terrain et se gare.
Nous marchons jusqu'à une grande salle blanc et noir. De chaque côté de la porte, deux humanoïdes semblables à ceux qui nous accompagnent sont figés. L'un d'entre nous interpelle :
- Votre convocation s'il vous plait, Madame.
Hawe sort un document à l'en-tête du dragon blanc. Dessus, les gardes peuvent y lire l'ordre reçu de nous présenter devant le Grand Conseil du Dojo du Dragon Blanc.
- Très bien, vous pouvez entrer.
Une pièce blanche apparaît alors. Des bancs de plaques imbriquées multicolores font face à une tribune plus solennelle. Les sièges de couleurs différentes sont regroupés par paire, avec en son centre deux sièges blancs. Une mélodie cristalline brise le silence sage de la pièce. Hawe nous demande de nous lever par un geste de la main. Effie s'y refuse. En file indienne des humanoïdes vêtus d'une toge de couleur et d'une capuche blanche entre dans la salle et rejoigne le siège à leur couleur.
Le plus âgé des sages reconnaissable à sa longue barbe blanche, nous invite à nous asseoir. Et ouvre la séance.
- "Session du Terra2325E43 portant sur le devenir de nos jeunes terriens du vaisseau l'Indomptable. Maître Zachariel, je vous laisse la parole."
Zachariel est un maître réputé pour sa parole pondéré. Il est régulièrement sollicité pour présenter les situations.
-"Le Terra2325E36, un groupe de jeune terrien selon les informations récupérées sur leur carnet de bord, ont été récupérés in extremis de la mort. Le vaisseau l'Indomptable présentait de graves avaries internes. L'absence de l'entretien élémentaire a entraîné la rupture progressive des composants électroniques. Des déchets multiples obstruaient les circuits divers d'alimentation. Des animaux de compagnie, rats et souris ont proliféré détruisant de nombreux câbles électroniques. Les robots mécaniciens se sont rapidement retrouvés dépassés par la multitude de problèmes technique. L'ordinateur central a déclenché le système de cryogénie afin de sauver autant que possible l'équipage. Le carnet indique que le système s'est arrêté depuis 5 mois-lumières.
Le vaisseau l'Indomptable est trop endommagé pour pouvoir à nouveau repartir. Nous pensons pouvoir les réparer, mais les informations pour les ramener sur la planète Terre ont été effacées par le système de sécurité. Nous pensons qu'il s'agissait d'un programme type cyanure pour la protection du peuple terrien. Même si le vaisseau pourra revoler, les enfants ne pourront plus repartir sur la planète terre."
Cette annonce nous glaça. Nous comprenions dès lors que nous étions condamnés à rester sur cette planète.
mardi 20 mai 2014
Episode 03 : Les retrouvailles
À ma droite May, à son tour, ouvre les yeux, suivis par Maely et Effie. Nous sommes seules.
- Kimy, où sommes-nous ? Me demande May.
- Nous sommes sur Terrarrossa, d'après ce que j'ai compris.
- C'est quoi ce bordel de ouf, s'écria Effie. Tu vas voir qu'on est tombé sur une bande de tarés complètement illuminés. Je fais le pari. J'ai une chance mortelle dans les coups foireux comme celui-là.
- Je ne sais pas trop. Déjà, on parle la même langue. Je n'ai pas eu besoin de traducteur.
- Tu crois qu'on va pouvoir repartir chez nous ? Demande Maely.
- Il m'a dit que le vaisseau était HS, nous irons vérifier dès que nous aurons retrouvé les garçons.
- Ah oui les gus ! Ils sont où ! S'exclamât Effie.
- À nous de le découvrir, les filles. Vous pouvez, vous levez ?
Après un "oui" unanime, on se lève. Nous avons été entièrement dévêtues à notre insu. Dans des gestes maladroits, nous cachons nos attributs et tentons de trouver des vêtements. May pousse une porte proche d'elle. C'est le vestiaire. Nous y trouvons des combinaisons bleues d'un touché très doux et soyeux. Nous enfilons ces vêtements qui paraissaient deux fois trop grands. Une fois posé, le tissu s'ajuste et se transforme en une robe soulignant très érotiquement nos corps. La sensation est surprenante. La légèreté du tissu, sa douceur aussi bien interne qu'externe est très plaisant, même si nous perdons instantanément le sens du toucher sur la zone couverte par la combinaison. De même des chaussures vont s'adapter à nos pieds formant à la perfection nos besoins à la fois de protection, mais aussi de marche.
Avec May, nous passons devant pendant qu'Effie et Maely assureront nos arrières. Nous poussons la porte. Un grand couloir blanc avec une lumière tamisée s'ouvre à nous. Des portes transparentes de chaque côté nous permettent de visualiser l'intérieur des pièces, mais aussi donne des zones à risque de se faire prendre. Nous avançons sans faire de bruit et dans la plus grande discrétion.
Soudain, surgit de la porte Noam et Evan bien décidés à nous assommer pour s'évader.
- "Arrête Noâm, c'est moi, Kimy !"
- "Excuse-moi ma Kimy, j'ai cru que c'était une de ces entités qui nous ont enlevés", me répondit Noam.
- "Pas bien grave, on est ensemble, c'est le plus important. J'ai appris que notre vaisseau avait été rapatrié sur cette planète et ces humanoïdes nous auraient sauvé la vie. Mais quelque chose me chagrine. Ils ont un comportement bizarre. "
- "J'ai remarqué aussi. Ils ont regardé un compteur et d'un seul coup, ils se sont arrêtés, puis sont partis après avoir appuyé sur plusieurs boutons. C'est là qu'on a décidé de partir à votre recherche avec Evan."
- "Alors que proposes-tu Noâm ? On fait quoi maintenant qu'on est à nouveau ensemble."
- "On essaie de retrouver notre vaisseau et on rentre à la maison. Vous êtes ok ?"
- "Et tu sais sûrement mieux que tout le monde où il est notre vaisseau ?" Répondit Effie.
- "On a vaincu les Teutons, les Britanniques, les Égyptiens ensembles dans notre belle alliance de Frenchpolis, tu penses bien qu'on va aussi réussir à sortir de cette situation. Nous sommes les chevaliers d'Athéna et rien ne peut nous arrêter." Noâm tente de détendre la situation, lui qui est le plus âgé de l'équipe.
Après plusieurs croisements et des couloirs interminables, nous arrivons enfin au vaisseau. Sur le sol, on y voit les moteurs et les réacteurs délicatement posés. Les câbles pendent dans tous les sens. Inutile d'espérer repartir avec dans cet état. Il faudrait le remonter et personne n'est capable de faire cela.
- "Nos jeunes invités sont là. Nous vous cherchions partout."
La voix douce et suave venait d'une humanoïde aux traits féminisés.
- "Je suis Hawe. J'appartiens à la castre des sages. Nous vous suivons depuis vos chambres. Nous savions que vous viendriez ici. Je suis en charge de vous conduire au Grand Dojo du Dragon Blanc. Veuillez me suivre jeunes gens. "
Un groupe d'humanoïdes tout de marron vêtus nous encadre. Bien que rebelle par nature, aucun de nous n'arrive à résister à l'obéissance que nous avons de la suivre.
- Kimy, où sommes-nous ? Me demande May.
- Nous sommes sur Terrarrossa, d'après ce que j'ai compris.
- C'est quoi ce bordel de ouf, s'écria Effie. Tu vas voir qu'on est tombé sur une bande de tarés complètement illuminés. Je fais le pari. J'ai une chance mortelle dans les coups foireux comme celui-là.
- Je ne sais pas trop. Déjà, on parle la même langue. Je n'ai pas eu besoin de traducteur.
- Tu crois qu'on va pouvoir repartir chez nous ? Demande Maely.
- Il m'a dit que le vaisseau était HS, nous irons vérifier dès que nous aurons retrouvé les garçons.
- Ah oui les gus ! Ils sont où ! S'exclamât Effie.
- À nous de le découvrir, les filles. Vous pouvez, vous levez ?
Après un "oui" unanime, on se lève. Nous avons été entièrement dévêtues à notre insu. Dans des gestes maladroits, nous cachons nos attributs et tentons de trouver des vêtements. May pousse une porte proche d'elle. C'est le vestiaire. Nous y trouvons des combinaisons bleues d'un touché très doux et soyeux. Nous enfilons ces vêtements qui paraissaient deux fois trop grands. Une fois posé, le tissu s'ajuste et se transforme en une robe soulignant très érotiquement nos corps. La sensation est surprenante. La légèreté du tissu, sa douceur aussi bien interne qu'externe est très plaisant, même si nous perdons instantanément le sens du toucher sur la zone couverte par la combinaison. De même des chaussures vont s'adapter à nos pieds formant à la perfection nos besoins à la fois de protection, mais aussi de marche.
Avec May, nous passons devant pendant qu'Effie et Maely assureront nos arrières. Nous poussons la porte. Un grand couloir blanc avec une lumière tamisée s'ouvre à nous. Des portes transparentes de chaque côté nous permettent de visualiser l'intérieur des pièces, mais aussi donne des zones à risque de se faire prendre. Nous avançons sans faire de bruit et dans la plus grande discrétion.
Soudain, surgit de la porte Noam et Evan bien décidés à nous assommer pour s'évader.
- "Arrête Noâm, c'est moi, Kimy !"
- "Excuse-moi ma Kimy, j'ai cru que c'était une de ces entités qui nous ont enlevés", me répondit Noam.
- "Pas bien grave, on est ensemble, c'est le plus important. J'ai appris que notre vaisseau avait été rapatrié sur cette planète et ces humanoïdes nous auraient sauvé la vie. Mais quelque chose me chagrine. Ils ont un comportement bizarre. "
- "J'ai remarqué aussi. Ils ont regardé un compteur et d'un seul coup, ils se sont arrêtés, puis sont partis après avoir appuyé sur plusieurs boutons. C'est là qu'on a décidé de partir à votre recherche avec Evan."
- "Alors que proposes-tu Noâm ? On fait quoi maintenant qu'on est à nouveau ensemble."
- "On essaie de retrouver notre vaisseau et on rentre à la maison. Vous êtes ok ?"
- "Et tu sais sûrement mieux que tout le monde où il est notre vaisseau ?" Répondit Effie.
- "On a vaincu les Teutons, les Britanniques, les Égyptiens ensembles dans notre belle alliance de Frenchpolis, tu penses bien qu'on va aussi réussir à sortir de cette situation. Nous sommes les chevaliers d'Athéna et rien ne peut nous arrêter." Noâm tente de détendre la situation, lui qui est le plus âgé de l'équipe.
Après plusieurs croisements et des couloirs interminables, nous arrivons enfin au vaisseau. Sur le sol, on y voit les moteurs et les réacteurs délicatement posés. Les câbles pendent dans tous les sens. Inutile d'espérer repartir avec dans cet état. Il faudrait le remonter et personne n'est capable de faire cela.
- "Nos jeunes invités sont là. Nous vous cherchions partout."
La voix douce et suave venait d'une humanoïde aux traits féminisés.
- "Je suis Hawe. J'appartiens à la castre des sages. Nous vous suivons depuis vos chambres. Nous savions que vous viendriez ici. Je suis en charge de vous conduire au Grand Dojo du Dragon Blanc. Veuillez me suivre jeunes gens. "
Un groupe d'humanoïdes tout de marron vêtus nous encadre. Bien que rebelle par nature, aucun de nous n'arrive à résister à l'obéissance que nous avons de la suivre.
dimanche 18 mai 2014
Episode 02 : Le réveil
- "Docteur venez-vite ! Le système vital des enfants faiblis. Il faut agir rapidement.
- Donnez-leur de l'amincyphalo 300 et faites leur une transfusion rapidement."
Les jours passent et les infirmiers s'affèrent autour des jeunes adolescents. Pendant ce temps aux Dojo du Dragon Blanc, les Sages réunis débattent au sujet de cette étrange apparition.
- "Comment ont-il pu survivre autant de temps sans rien faire à bord ?
- Les rapports indiquent une technologie très avancée. Des robots gèrent quasiment l'intégralité du vaisseau. L'intelligence artificielle atteint un stade d'autonomie inquiétant. La console de commande est en elle seule une puissante matrice. Des machines de matérialisation des aliments et liquides permettent de recréer tous types de produit.
- Avec un tel vaisseau aussi perfectionné comment ont-ils pu sombrer ?
- D'après les manuels que nous avons trouvé à bord, les enfants devaient réaliser un certain nombre de tâche d'entretien et de surveillance non pris en charge par les systèmes technologiques. Des indicateurs qui étaient tous en mode d'alerte maximum valide l'hypothèse de cette absence de suivi par les enfants. Les ordinateurs ont donc déclenché le système de survie du fait de l'interruption de fonctionnement de ses fonctions vitales.
- Comment les enfants ont-il pu se retrouver dans ses cylindres ? Et que faisaient-ils alors à bord ?
- Les ordinateurs principaux sont tous reliés et permettent la pratique de jeu en simultané. Nous avons retrouvé des programmes nécessitant de grandes compétences stratégiques, économiques et militaires. Lorsque la cryogénisation a été lancée, les robots infirmiers ont récupéré les enfants et les ont placés dans les cylindres. Après le lancement des programmes de survie sur les cylindres, ils ont été désactivé par l'ordinateur central afin de réduire la consommation énergétique au maximum.
- Nous avons donc récupéré de jeunes adolescents incapables de travailler et d'agir pour le bien de la collectivité. Qu'allons nous faire d'eux ? Vont-ils accepter de vivre dans notre monde et nos règles ?
- Ils n'auront pas beaucoup de solutions devant eux. Soit ils s'intègrent d'eux même, soit nous serons obligés de les y forcer. Nous ne pouvons pas tolérer que des personnes vivent sous assistance uniquement, sans participer à la vie de notre collectivité.
- Nous pourrions les placer dans l'académie militaire et leur faire suivre l'entraînement de nos éphèbes. Ils seront alors sous surveillance médicale et nous pourrions les éduquer à nos us et coutumes."
En chef suprême, le Sensei Mitzu No écoute attentivement la discussion qui se déroule entre ses sages. Le regard concentré et satisfait, il lève alors son bandanas arc-en-ciel :
- Vos débats mes amis sont riches en sagesse. Je partage vos avis. Nous placerons donc les enfants à l'académie des dragons d'or dès qu'ils auront été déclarée en état par le service médical. Nous les mettrons dans un premier temps en isolement afin de les familiariser doucement à nos méthodes. Principal Educateur, vous me préparerez un programme spécifique comprenant du sport, je crois qu'ils ne sont plus habitués, nos règles de vie et notre pratique de base. Ils doivent connaître cela avant que nous puissions envisager de leur faire découvrir nos différents métiers. N'oubliez pas l'aspect hygiénique et médical, ils sont peu enclin à cela si j'en déduis tout ce que vous m'avez raconté."
Pendant ce temps à l'infirmerie. Kymi sort de son coma encore groggy.
Le paysage change devant moi. "Ordinateur, que ce passe-t-il ? " m'écriai-je en voyant des êtres immenses et entièrement vêtus de tissus bleus brillants et moulants. J'essaie de me lever, mais la tête me tourne. J'ai le vertige. Un de ces êtres me saisit par le bras et me recouche.
- soyez patiente mademoiselle. Vous n'êtes pas encore en état de vous lever. Le docteur s'occupe de vous.
- mais où sont mes amis ? et où suis-je ? Qui êtes-vous ?
- je suis médecin. Nous vous avons récupéré sur votre vaisseau en perdition. Afin de vous permettre de survivre, nous avons du vous faire une transfusion. Vous pourrez ainsi vivre sur cette planète sans aucun souci.
- mais où sommes nous ? dis-je effrayée.
- sur Terrarrossa. Nous vous avons recueilli. Votre vaisseau a subi d'énormes dégâts. Nous ne pensons pas pouvoir le réparer.
- Donnez-leur de l'amincyphalo 300 et faites leur une transfusion rapidement."
Les jours passent et les infirmiers s'affèrent autour des jeunes adolescents. Pendant ce temps aux Dojo du Dragon Blanc, les Sages réunis débattent au sujet de cette étrange apparition.
- "Comment ont-il pu survivre autant de temps sans rien faire à bord ?
- Les rapports indiquent une technologie très avancée. Des robots gèrent quasiment l'intégralité du vaisseau. L'intelligence artificielle atteint un stade d'autonomie inquiétant. La console de commande est en elle seule une puissante matrice. Des machines de matérialisation des aliments et liquides permettent de recréer tous types de produit.
- Avec un tel vaisseau aussi perfectionné comment ont-ils pu sombrer ?
- D'après les manuels que nous avons trouvé à bord, les enfants devaient réaliser un certain nombre de tâche d'entretien et de surveillance non pris en charge par les systèmes technologiques. Des indicateurs qui étaient tous en mode d'alerte maximum valide l'hypothèse de cette absence de suivi par les enfants. Les ordinateurs ont donc déclenché le système de survie du fait de l'interruption de fonctionnement de ses fonctions vitales.
- Comment les enfants ont-il pu se retrouver dans ses cylindres ? Et que faisaient-ils alors à bord ?
- Les ordinateurs principaux sont tous reliés et permettent la pratique de jeu en simultané. Nous avons retrouvé des programmes nécessitant de grandes compétences stratégiques, économiques et militaires. Lorsque la cryogénisation a été lancée, les robots infirmiers ont récupéré les enfants et les ont placés dans les cylindres. Après le lancement des programmes de survie sur les cylindres, ils ont été désactivé par l'ordinateur central afin de réduire la consommation énergétique au maximum.
- Nous avons donc récupéré de jeunes adolescents incapables de travailler et d'agir pour le bien de la collectivité. Qu'allons nous faire d'eux ? Vont-ils accepter de vivre dans notre monde et nos règles ?
- Ils n'auront pas beaucoup de solutions devant eux. Soit ils s'intègrent d'eux même, soit nous serons obligés de les y forcer. Nous ne pouvons pas tolérer que des personnes vivent sous assistance uniquement, sans participer à la vie de notre collectivité.
- Nous pourrions les placer dans l'académie militaire et leur faire suivre l'entraînement de nos éphèbes. Ils seront alors sous surveillance médicale et nous pourrions les éduquer à nos us et coutumes."
En chef suprême, le Sensei Mitzu No écoute attentivement la discussion qui se déroule entre ses sages. Le regard concentré et satisfait, il lève alors son bandanas arc-en-ciel :
- Vos débats mes amis sont riches en sagesse. Je partage vos avis. Nous placerons donc les enfants à l'académie des dragons d'or dès qu'ils auront été déclarée en état par le service médical. Nous les mettrons dans un premier temps en isolement afin de les familiariser doucement à nos méthodes. Principal Educateur, vous me préparerez un programme spécifique comprenant du sport, je crois qu'ils ne sont plus habitués, nos règles de vie et notre pratique de base. Ils doivent connaître cela avant que nous puissions envisager de leur faire découvrir nos différents métiers. N'oubliez pas l'aspect hygiénique et médical, ils sont peu enclin à cela si j'en déduis tout ce que vous m'avez raconté."
Pendant ce temps à l'infirmerie. Kymi sort de son coma encore groggy.
Le paysage change devant moi. "Ordinateur, que ce passe-t-il ? " m'écriai-je en voyant des êtres immenses et entièrement vêtus de tissus bleus brillants et moulants. J'essaie de me lever, mais la tête me tourne. J'ai le vertige. Un de ces êtres me saisit par le bras et me recouche.
- soyez patiente mademoiselle. Vous n'êtes pas encore en état de vous lever. Le docteur s'occupe de vous.
- mais où sont mes amis ? et où suis-je ? Qui êtes-vous ?
- je suis médecin. Nous vous avons récupéré sur votre vaisseau en perdition. Afin de vous permettre de survivre, nous avons du vous faire une transfusion. Vous pourrez ainsi vivre sur cette planète sans aucun souci.
- mais où sommes nous ? dis-je effrayée.
- sur Terrarrossa. Nous vous avons recueilli. Votre vaisseau a subi d'énormes dégâts. Nous ne pensons pas pouvoir le réparer.
Illustration de Mike |
vendredi 16 mai 2014
Episode 01 - Sauvetage
Le système cryogénique médicalisé permet de maintenir en état de coma artificiel, les personnes placées en état de stase. Le développement physiologique est alors interrompu permettant la stabilisation des cellules souches et du développement cellulaire. En parallèle, l'activité mentale des patients est gardé, entretenant de fait les connexions neuronales. La mémoire, les apprentissages et l'intégralité des processus opératoires restent ainsi stimulés et performants.
Kimy est la plus jeune adolescente de l'équipage. Dans son état de stase, elle vit un moment de plénitude qui semble la rendre bien joyeuse. "La lumière douce inonde mes sens. J'ai beau avoir 18 ans, j'ai jamais connu un tel moment de bonheur. Mais quel jeu me permet d'atteindre un tel niveau de plaisir. C'est trop génial. Il me suffit de penser pour que je le tienne en main. Un fruit, une fleur, un de ces nectars aphrodisiaques des couronnes d'angel. Rien ne m'échappe. Je cours, je saute. La douceur de l'herbe caresse ma voûte plantaire. Je cherche du regard mes amies May, Effi et Maely. Nous sommes inséparables. Mais où sont-elles ? ... Sûrement avec Noam et Evan nos potes qui nous ont rejoints pour la super partie de Frenchpolis. Ils doivent être occupés."
A bord du vaisseau Prügelian, le commandant de bord discute avec les équipes techniques et médicales sur les conditions de transport du bâtiment et des occupants. La téléportation des cylindres de protection de l'équipage de l'Indomptable est impossible du fait du risque d'altération du système cérébral des enfants. Ils décident donc de tirer le vaisseau jusqu'à la base militaire de Prügel et de conduire les cylindres à l'hôpital militaire.
- "Ce sont des humains." Dis une infirmière en ouvrant les cylindres. "Ils ont la même structure que nous. D'après les examens, nous pouvons dire qu'ils ont l'âge de nos adolescents, mais en moins bonne condition physique. À croire que la Terre a mal tourné. Nos aïeux ont bien fait de l'avoir quittés. Nous serions bien plus tristes à voir."
Le médecin en chef est un passionné d'histoire et, entre autre, des récits des origines de leur espèce. Voici pour lui l'occasion de raconter à ses internes et subordonnés les origines de leur civilisation.
- "Nous sommes des descendants des premiers explorateurs spatiaux de la planète terre. En 2120, la planète terre dirigée par des démocrates libéraux, ont aboli l'intégralité des règles et loi en vigueur. Tous les habitants étaient alors libre d'agir comme bon leur semble. Aucune obligation en terme de travail, d'études ou de gestions financières. Mac Birdy, un fervent défenseur de cette noble décision selon lui, a décidé d'exterminer toutes les personnes qui n'appliqueraient pas le principe de liberté pour tous. Nos aïeux étaient de fervents pratiquants d'un plaisir épicurien mais non conforme nommé le BDSM. Encadré par des règles et une forme de discipline conduisant au plaisir dans la douleur, ils furent chassés et condamnés. Nombreux sont ceux qui ont péril tués par des voisins peu tolérants. C'est alors qu'un mouvement nommé les Prügel, ont réussi à voler un vaisseau spatial. Dans un terrain loin des caméras de surveillance et des écoutes de agences fédérales, ils ont lancé un avis de rassemblement à tous ceux qui souhaitaient prendre le risque d'une vie sur une autre planète. Après plusieurs mois de navigation, les spationautes et astronomes ont atteint Kléber-69f. Une planète de la classe M capable de nous recevoir. Afin de la faire nôtre, ils ont alors décidé de la nommé : Terrarrossa."
- "Mais nous sommes plus grands qu'eux ? comment cela se fait-il ? demande un jeune étudiant"
- "Nous ne subissons pas la même attraction sur notre planète."
- "Et nos lois et pratiques, ont donc nos origines de ce groupe ? ... euh comment vous les avez appelé déjà ... BDSM, c'est ça."
- "Tout à fait et même de manière plus agréable qu'avant du fait que nous n'avons plus à nous cacher du regard des autres. Nos pratiques ne sont plus montrées du doigt et nos punitions ne nous conduisent plus à des amendes et des emprisonnements. Et en tant que votre supérieur, je ne risque plus non plus d'être licencié pour vous avoir administré une fessée en cas de manquement." Le docteur en profite pour regarder la jeune étudiante qui sous la seule prononciation du mot "fessée" ne pu empêcher de voir le rouge embellir son visage, sa tête se pencher tout en cherchant discrètement à regarder son professeur.
Kimy est la plus jeune adolescente de l'équipage. Dans son état de stase, elle vit un moment de plénitude qui semble la rendre bien joyeuse. "La lumière douce inonde mes sens. J'ai beau avoir 18 ans, j'ai jamais connu un tel moment de bonheur. Mais quel jeu me permet d'atteindre un tel niveau de plaisir. C'est trop génial. Il me suffit de penser pour que je le tienne en main. Un fruit, une fleur, un de ces nectars aphrodisiaques des couronnes d'angel. Rien ne m'échappe. Je cours, je saute. La douceur de l'herbe caresse ma voûte plantaire. Je cherche du regard mes amies May, Effi et Maely. Nous sommes inséparables. Mais où sont-elles ? ... Sûrement avec Noam et Evan nos potes qui nous ont rejoints pour la super partie de Frenchpolis. Ils doivent être occupés."
A bord du vaisseau Prügelian, le commandant de bord discute avec les équipes techniques et médicales sur les conditions de transport du bâtiment et des occupants. La téléportation des cylindres de protection de l'équipage de l'Indomptable est impossible du fait du risque d'altération du système cérébral des enfants. Ils décident donc de tirer le vaisseau jusqu'à la base militaire de Prügel et de conduire les cylindres à l'hôpital militaire.
- "Ce sont des humains." Dis une infirmière en ouvrant les cylindres. "Ils ont la même structure que nous. D'après les examens, nous pouvons dire qu'ils ont l'âge de nos adolescents, mais en moins bonne condition physique. À croire que la Terre a mal tourné. Nos aïeux ont bien fait de l'avoir quittés. Nous serions bien plus tristes à voir."
Le médecin en chef est un passionné d'histoire et, entre autre, des récits des origines de leur espèce. Voici pour lui l'occasion de raconter à ses internes et subordonnés les origines de leur civilisation.
- "Nous sommes des descendants des premiers explorateurs spatiaux de la planète terre. En 2120, la planète terre dirigée par des démocrates libéraux, ont aboli l'intégralité des règles et loi en vigueur. Tous les habitants étaient alors libre d'agir comme bon leur semble. Aucune obligation en terme de travail, d'études ou de gestions financières. Mac Birdy, un fervent défenseur de cette noble décision selon lui, a décidé d'exterminer toutes les personnes qui n'appliqueraient pas le principe de liberté pour tous. Nos aïeux étaient de fervents pratiquants d'un plaisir épicurien mais non conforme nommé le BDSM. Encadré par des règles et une forme de discipline conduisant au plaisir dans la douleur, ils furent chassés et condamnés. Nombreux sont ceux qui ont péril tués par des voisins peu tolérants. C'est alors qu'un mouvement nommé les Prügel, ont réussi à voler un vaisseau spatial. Dans un terrain loin des caméras de surveillance et des écoutes de agences fédérales, ils ont lancé un avis de rassemblement à tous ceux qui souhaitaient prendre le risque d'une vie sur une autre planète. Après plusieurs mois de navigation, les spationautes et astronomes ont atteint Kléber-69f. Une planète de la classe M capable de nous recevoir. Afin de la faire nôtre, ils ont alors décidé de la nommé : Terrarrossa."
- "Mais nous sommes plus grands qu'eux ? comment cela se fait-il ? demande un jeune étudiant"
- "Nous ne subissons pas la même attraction sur notre planète."
- "Et nos lois et pratiques, ont donc nos origines de ce groupe ? ... euh comment vous les avez appelé déjà ... BDSM, c'est ça."
- "Tout à fait et même de manière plus agréable qu'avant du fait que nous n'avons plus à nous cacher du regard des autres. Nos pratiques ne sont plus montrées du doigt et nos punitions ne nous conduisent plus à des amendes et des emprisonnements. Et en tant que votre supérieur, je ne risque plus non plus d'être licencié pour vous avoir administré une fessée en cas de manquement." Le docteur en profite pour regarder la jeune étudiante qui sous la seule prononciation du mot "fessée" ne pu empêcher de voir le rouge embellir son visage, sa tête se pencher tout en cherchant discrètement à regarder son professeur.
Episode 00 : Introduction
Temps stellaire Terra2325E36. L'Indomptable, vaisseau école de l'académie Haignerie Claudie, erre à des années-lumières de la planète Terre. Les nombreuses défaillances techniques accumulées ont activé la mise en œuvre du programme de survie depuis plusieurs mois. Les systèmes de communication sont inopérants ; un bip régulier brise le silence funèbre ; le froid givre les instruments de commande ; les leds de traçage au sol maintiennent avec difficulté le peu de lumières vitales. Á son bord, un groupe de jeunes étudiants terriens en état de stase, médicalisé sommeillent en attendant leur sauvetage.
Le froid cryogénique déclenché par le système de sauvegarde à déposer sur les parois des murs en PVC de fines et délicates fleurs de cristal. Une odeur de pourriture nauséabonde indique la rupture de fonctionnement du système d'aération du vaisseau. Le taux d'humidité est en dessous de la norme de survie. La détérioration des matériaux s'affichent clairement sur les différents supports métalliques. La rouille, les fissures, le décollement de certaines plaques et barres de maintient sont significatifs d'une dégradation importante. Sans plan de sauvetage, le vaisseau et ses occupants seront condamnés à une mort certaine.
L'atmosphère pesante et lugubre ne laisse présager rien de bien optimiste. C'est alors que le vaisseau apparaît sur les systèmes de contrôle du satellite d'observation Spartacus lors de son approche de la zone planétaire de Kleber-69f. La reconnaissance de l'écriture terrienne sur la coque du vaisseau entraîne le déclenchement immédiat d'une procédure de sauvetage de la part des Prügelians. Une équipe d'exploration est en charge de visiter le vaisseau, de ramener les éventuels survivants et de récupérer toutes les informations et nouvelles technologies trouvées à son bord.
A bord du vaisseau. Le calme funeste est soudain perturbé par le grésillement croissant de petites particules dorées dont la fusion enflamme l'espace pour laisser apparaître le groupe d'explorateurs Prügelians. Les panneaux de commandes sont pris d'assaut par l'un d'entre eux qui réactive le vaisseau. Les autres divisés en binômes armés, progressent lentement dans les couloirs, activant l'éclairage à leur passage. La blancheur des parois reflète une lumière plus dense et rassurante. Des couleurs vives ornent les plafonds ainsi qu'une ligne de vie. La moquette grise sur le sol amortit les pas décidés de nos sauveteurs. Sur les parois, des plans permettent de se situer. Un appel intercom retentit :
- Chef, j'ai repéré la présence de six entités proches de vous. Les capteurs indiquent la présence de vie. Ils doivent être en phase de sauvegarde.
- Reçu. Je vois effectivement des cylindres de verre entièrement fermés ... Ce sont des enfants. Nous allons les téléporter sur le vaisseau et les ramener sur la Kleber-69f. Faites en sorte de ne pas abîmer les cylindres. Leur survis en dépend.
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