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samedi 31 mai 2014

Episode 08 : Une victoire éphémère.

J'étais en plein combat de DoomAffect. Un rêve comme j'avais bien souvent l'habitude d'en faire. J'étais une guerrière invincible au doux nom de CamilleLaMonstre. Enfin c'est ce que je croyais. Sans rien comprendre à ce qui m'arrivait, je me retrouve suspendue par les pieds, tenue fermement par deux prûgelians de la sécurité. Le réveil fut brutal.
- Qu'est-ce que vous faites ? Mais lâchez-moi. Au secours ! à l'aide ! May ! Maely ! Noâm ! les copains au secours ! m'écriais-je en voyant le sol si près de mon nez.
- Tu as un souci particulier ? me demanda Hawe.
- Hawe vous êtes là ! aidez-moi s'il vous plait. On veut m'enlever.
Hawe se place devant moi. Vu en contre-plongé, elle avait l'air encore plus gigantesque.
- Hier soir, tu as lu le règlement intérieur et j'ai dit qu'il serait applicable dès ce matin. En conséquence, vu que tu m'as désobéit, tu vas donc être punie.

Les gardes m'emmènent dans la salle de bain et m'attachent par les pieds à un de ces lustres en fer forgé. Hawe m'ôte mon vêtement en un geste rapide et précis. Je suis très gênée d'autant que les gardes sont là à me regarder. L'un d'eux attrape un tuyau. Et sur ordre d'Hawe, le second ouvre la vanne. Je suis saisie par la pression de cette eau qui fouette mon corps. La puissance est telle que j'ai l'impression de recevoir une multitude d'aiguilles sur tout le corps. Je tente d'échapper aux jets, mais en vain. Mouillée jusqu'au moindre interstice, je me sens complètement humiliée. Ils cessent sur ordre de la main d'Hawe. À l'aide d'une télécommande, elle fait tourner le lustre qui me place face au mur et dos à elle. Je perçois le mur s'éloigner progressivement me rapprochant de la sortie. En aurait-elle fini avec moi ?
- Hawe, s'il te plait arrête !
- Fais ta demande à mon robot-secrétaire. Il prendra les notes et m'en informera quand j'en aurai fini avec ta punition. Me dit-elle d'un ton aussi ironique que celui que je lui avais adressé à mon réveil.
Je compris alors que j'étais en très mauvaise posture.
- Comprend bien jeune éphèbe que tout au long de ton apprentissage, tu seras obligée d'obéir aux ordres que l'on te donne. Cela n'est pas fait pour te contrarier, mais pour t'apprendre à vivre correctement en collectivité. Or, ce matin lorsque je suis venue vous réveiller, tu as volontairement refusé de te lever et tu m'as insultée. C'est une double faute. Aussi, ta punition est adaptée à cela.
- Mais Hawe, je n'ai pas l'habitude moi. Je n'ai rien fait de mal. S'il te plait, relâche-moi.
- C'est prévu, Kimy . Mais seulement après ta punition. ... Attachez-lui les poignets, s'il vous plait.

Les deux gardes me saisirent les bras et me les attachèrent à la paroi des murs. Au même moment, mes jambes étaient écartées, offrant aux regards des gardes toute mon intimité. Je me mis à pleurer, honteuse de cette situation.
- Maintenant que tu es propre Kimy , je vais te fesser pour que tu te rappelles qu'ici lorsqu'un adulte s'adresse à toi, tu dois obéir sans l'insulter.
- Non Hawe, pitié ! Promis, je ne le referai plus.
- Çà, j'en doute vraiment. Peut-être que la punition t'aidera à réfléchir aux conséquences de tes actes. 

Slash !  De ce bruit, strident s'ensuit alors une morsure aiguë sur mes fesses. L'eau sur mon corps ne me protège pas du tout. Une deuxième tombe, tout aussi douloureuse. Puis une troisième, une quatrième, et ainsi de suite. Je n'arrive plus à les compter. La douleur est telle que les seuls sons qui sortent de ma bouche sont des Ouch ! Aïe ! Ouille ! Je me dandine de droite et de gauche à chaque impact. Mes fesses sont en feu. Mes larmes se confondent avec l'eau de mon corps. Hawe s'arrête.
- Alors jeune éphèbe. Tu crois que tu vas continuer à insulter lorsqu'un adulte s'adresse à toi ?
- Mais c'est instinctif. Je n'ai pas fait exprès. Dis-je entre deux snifs incontrôlés.
- C'est toi qui décides. Et elle reprit la série de fouetter.
Je me dandine à nouveau. La chaleur est de plus en plus intense et les morsures de plus en plus cruelles.
- Stop ! Pitié ! J'ai mal !
Hawe s'arrête.
- Tu me parlais Kimy ?
- J'ai mal, Hawe, répétai-je dans une voix sanglotante.
- J'espère bien que tu as mal. C'est quand même une punition que tu reçois là.
- Oui Hawe. J'ai compris.
- Oui Madame, me reprit Hawe. Quand tu t'adresses à moi, c'est toujours par un "oui, Madame".
- Oui Madame, dis-je, expressément pensant que par cette acceptation, j'allais en finir enfin.
- Et c'est tout ce que tu as à me dire ?
- Oui Madame.
Hawe repris sa fouetter avec le même dynamisme. Je suis épuisée. La chaleur pénètre dans ma chair avec une sensation horrible d'une cuisson inductive.
- Je vous en supplie Madame. J'ai compris la leçon.
- Oui Kimy. Qu'as-tu donc à me dire ?
- Je m'excuse Madame. Dis-je pensant avoir saisi le sens de sa question.
- C'est bien Kimy, mais encore, tu n'as rien oublié de me dire ? ... 
Elle me laisse un peu de temps pour trouver la réponse et repris.
- Te rappelles-tu l'article 12 du règlement ?
- L'article 12 ? Euh, non, je sais plus Madame.
- Tu le copieras 100 fois après les cours ce soir en salle de détention. Pour l'instant, je t'accorde la fin de la punition. Tu as été très courageuse. Détachez-là.
Les gardes me remettent les pieds au sol. Un vertige me destabilise et je titube un peu. Immédiatement, les gardes me saisissent les bras pour m'empêcher de tomber et de me faire mal.
- Bien Kimy. Enfile ta tenue et tu rejoins Effie en salle de cours. Elle t'attend avec impatience pour le nettoyage de la salle.
Je saisis la serviette que me tend Hawe. M'essuie et met mon uniforme. En passant devant la grande glace de la salle de bains, je peux voir les traces du martinet sur mes cuisses. Mon short semble avoir été programmé pour laisser bien visibles les marques des punitions, mais pas pour rafraîchir mes fesses et mes cuisses de cette braise qui brûle encore.
J'arrive dans la salle de cours. Effie me voyant arrivée sait que ma punition est terminée. Hawe leur avait interdit de venir dans le dortoir. Elle leur avait expliqué que mon mauvais comportement me priverait aussi de mon petit déjeuner. Et vu la journée qui nous attend, c'était pas la meilleure idée que j'avais eu là. 
- ah ma pauvre Kimy. Tu viens de passer un mauvais moment, je vois. Je t'ai récupéré ceci au réfectoire, vu que tu devras attendre le repas de midi. 


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